Anne-Hélène à Roselyne :
J’allais me blottir contre ton corps moelleux
Je n’avais plus peur
Mieux qu’un foyer, corps de petit feu
Je n’avais plus froid
Je me blessais
Tu pleurais pour moi
Je jubilais
Tu planais plus que moi
Moi, primitive
Toi, princesse
Moi si vive
Toi paresse
Accordées
Ajustées
Ton arrivée : Précipice ?
Apprivoisée : Armistice ?
Pour pouvoir jouer
Je devais d’abord montrer
Pour profiter
Je devais partager
Est-ce toi qui m’a appris
Ce qui m’a ensuite tant servi ?
Étais-tu un cadeau ?
Réponse de Roselyne :
Déménager avec toi à Québec, était-ce un cadeau ?
Être près de toi, ma soeur,
Quel bonheur !
Tout proche, à proximité,
Pour se faire d’autres amitiés.
Déménager à Charlesbourg,
Quelle bonne idée !
C’est ici que mes rêves sont devenus réalité.
Aucune autre comme toi
Ne possède quatre métiers
Violoniste, mère au foyer
Professeure de violon
Et qui s’assoit aussi dans un bureau
La journée à mille et un soins.
Et en plus, avec entrain,
Ma soeur est directrice,
D’une belle grande école privée
Qui sème sa passion avec joie.
Ma soeur est extraordinaire
parce qu’au travers de tout ça,
Ma soeur est devenue ma tutrice
C’est-à-dire qu’elle s’occupe de moi.
Jolie abondance d’amour.
Profusion d’agréable moments
Pour s’amuser ensemble en retour.
Sous le même toit à Charlesbourg
Vivent trois générations
Chacune à sa manière
Pour continuer d’avancer
Dans la même direction
Pour vivre avec leur passion.
À ma soeur, mille mercis.
Tout près de toi, je m’épanouis.
C'est pourquoi, je t’apprécie.
Par Roselyne Chevrette et Anne-Hélène Chevrette
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