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  • Roselyne Chevrette et Anne-Hélène Chevrette

Des soeurs réunies à Charlesbourg

Dernière mise à jour : 24 janv. 2023


Blogue poésie Roselyne Chevrette poète trisomique poème

Anne-Hélène à Roselyne :


J’allais me blottir contre ton corps moelleux

Je n’avais plus peur

Mieux qu’un foyer, corps de petit feu

Je n’avais plus froid


Je me blessais

Tu pleurais pour moi

Je jubilais

Tu planais plus que moi


Moi, primitive

Toi, princesse

Moi si vive

Toi paresse

Accordées

Ajustées


Ton arrivée : Précipice ?

Apprivoisée : Armistice ?


Pour pouvoir jouer

Je devais d’abord montrer

Pour profiter

Je devais partager


Est-ce toi qui m’a appris

Ce qui m’a ensuite tant servi ?


Étais-tu un cadeau ?


Réponse de Roselyne :


Déménager avec toi à Québec, était-ce un cadeau ?


Être près de toi, ma soeur,

Quel bonheur !

Tout proche, à proximité,

Pour se faire d’autres amitiés.

Déménager à Charlesbourg,

Quelle bonne idée !

C’est ici que mes rêves sont devenus réalité.


Aucune autre comme toi

Ne possède quatre métiers

Violoniste, mère au foyer

Professeure de violon

Et qui s’assoit aussi dans un bureau

La journée à mille et un soins.


Et en plus, avec entrain,

Ma soeur est directrice,

D’une belle grande école privée

Qui sème sa passion avec joie.


Ma soeur est extraordinaire

parce qu’au travers de tout ça,

Ma soeur est devenue ma tutrice

C’est-à-dire qu’elle s’occupe de moi.

Jolie abondance d’amour.

Profusion d’agréable moments

Pour s’amuser ensemble en retour.


Sous le même toit à Charlesbourg

Vivent trois générations

Chacune à sa manière

Pour continuer d’avancer

Dans la même direction

Pour vivre avec leur passion.


À ma soeur, mille mercis.

Tout près de toi, je m’épanouis.

C'est pourquoi, je t’apprécie.




Par Roselyne Chevrette et Anne-Hélène Chevrette


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